Archives du mot-clé solidarité internationale

Rassemblement contre la répression en Turquie, le 16 janvier – Besançon

bsk_aff_16-01-16

HALTE A LA RÉPRESSION EN TURQUIE !

Depuis plusieurs mois, l’AKP au pouvoir en Turquie et son président Erdogan livrent une guerre sans merci au peuple kurde et contre les forces progressistes et révolutionnaires de Turquie.

De nombreuses villes et villages kurdes sont sous couvre-feu, l’armée et la police utilisent de l’armement lourd pour venir à bout de la résistance des populations qui ne demandent rien d’autre que la démocratie et l’autonomie locale. Le nombre de civil.e.s tué.e.s et les destructions augmentent chaque jour dans les villes de Diyarbakir, Silopi, Cirze, Nusaybin, Dargeçit, Silvan, Varto et d’autres.

Dans tout le pays les manifestations d’opposition au régime fascisant de l’AKP (le parti au pouvoir) sont violemment réprimées, des milliers de prisonnier.e.s politiques croupissent en prison, la presse est muselée, des journalistes sont emprisonné.e.s et récemment un magistrat kurde a été assassiné en pleine rue.

Pour l’État turc, les ennemis ne sont pas les terroristes de Daesh mais les Kurdes qui sont en première ligne pour les combattre et les défaire, comme à Kobané, Sinjar ou Tel Abyad. La complicité et les soutien de la Turquie vis-à-vis de Daesh sont aujourd’hui établis, tandis qu’Erdogan envoie son armée et ses bombes contre celles et ceux qui combattent les terroristes : les organisations progressistes et révolutionnaires de Turquie, de Syrie et d’Irak, dont le PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan).

Malgré cela, ni la France, ni l’Union Européenne ne s’élèvent contre les multiples crimes et atteintes aux droits humains perpétrés par la Turquie, pays pourtant membre comme la France de l’OTAN et de la coalition militaire internationale en Syrie.

Au contraire, la France et l’Union Européenne maintiennent toujours le PKK sur la liste des organisations terroristes. Un accord de coopération policière et militaire signée en 2011 entre la France et la Turquie facilite même l’extradition de militant.e.s kurdes réfugié.e.s en France.

Pour :

  • l’arrêt de la répression et des massacres en Turquie,
  • l’arrêt de l’occupation militaire des villes du Kurdistan,
  • manifester notre soutien à tou.te.s les progressistes et révolutionnaires de Turquie, du Kurdistan et du Moyen-Orient qui luttent contre l’AKP et DAESH,
  • obtenir le retrait du PKK de la liste des organisations terroristes,

le collectif Besançon Solidarité Kurdistan appelle à participer massivement au

RASSEMBLEMENT

SAMEDI 16 JANVIER A 15H

PLACE DU 8 SEPTEMBRE

Premiers signataires :

Parti Communiste Français (PCF), Initiative Communiste Ouvrière (ICO), Fédération Anarchiste (FA), Action Populaire (AP), AMEB Solidaires Étudiant.e.s, Collectif Antifasciste de Besançon (CAB), Union de la Jeunesse de Mésopotamie (UJM), …

Source: https://cabesancon.wordpress.com/2016/01/10/besancon-rassemblement-contre-la-repression-en-turquie-le-16-janvier/

CONTRE LA PERSÉCUTION SYNDICALE: SOUTIEN À ARTURO

Nous avons été informé.e.s qu’Arturo Acón Bonasa, syndicaliste de Solidaridad Obrera et de la Coalición Ferroviaria de RENFE (=SNCF) a été licencié à cause de l’activité syndicale qu’il mène depuis plus de 14 ans. Nous condamnons explicitement la persécution syndicale et la répression manifestes dans ce cas, et exigeons la RÉADMISSION IMMÉDIATE d’Arturo.
Cette agression envers les droits des travailleurs est une preuve claire qu’en Espagne on ne respecte pas les droits syndicaux minimaux, même pas dans une grande entreprise publique comme RENFE. Ce fait souligne la situation actuelle de ce pays où les libertés fondamentales sont annulées pour soumettre les travailleur-se-s aux diktats de la Troïka (FMI, UE et BCE), organismes qui imposent leurs décisions sans aucun contrôle démocratique .

LE CHEMIN DE LA LIBERTE – Paroles de révolutionnaires syriens

La CNT du Jura vous convie à la

Projection-discussion
« LE CHEMIN DE LA LIBERTE – Paroles de révolutionnaires syriens »

Trois ans maintenant que la société syrienne résiste admirablement contre
toutes les formes de contre-révolution.

En livrant l’expérience poignante de trois jeunes militants syriens, le
film de Naïssam Jalal et Samuel Lehoux vient tordre le cou aux nombreuses
analyses maladroites, voire calomnieuses, qui ont circulé à propos de la
révolution syrienne en France et ailleurs.

VENDREDI 18 AVRIL – 20h30
CENTRE SOCIAL rue de Pavigny à LONS-LE-SAUNIER

Entrée libre

ACTIONS ANARCHO-SYNDICALISTES DANS 13 PAYS CONTRE LA BANQUE SANTANDER

La CNT d’Espagne et l’Association Internationale des Travailleurs-euses exigent la réembauche d’un travailleur licencié d’Isban et de Panel Sistemas (filiales de Santander) car il dénonçait les trafics de la direction.
Le 6 mars une journée internationale de soutien était appelée. Les syndicats anarchistes ouvriers de l’AIT ont démontré une nouvelle fois, que la solidarité des travailleurs-euses n’a pas de frontières. Des milliers de tracts ont été distribués de par le monde, des centaines d’affiches et d’autocollants collés, des centaines de faxes et de mails ont été envoyés, une douzaine d’antennes de la Banque ont reçu une visite, de nombreux piquets ont été organisés, des banderoles pour informer du conflit ont été accrochées et d’autres actions de boycotts ont été lancées.
Une vingtaine d’actions ont eu lieu en Espagne, et une vingtaine d’autres en Europe (Allemagne, Grande-Bretagne, Pologne, Portugal) et en Amérique (Argentine, Brésil, Uruguay, Etats Unis). Dans d’autres pays où la banque n’est pas présente des lettres ont été adressées à la direction de l’entreprise.

Le Chaboteur n°7 (bulletin CNT-25)

Le nouveau Chaboteur vient de sortir, on y parle d’inspection du travail, d’expulsions, de citoyennisme, de répression, de grève, d’anti-sexisme (droit à l’avortement et genre), de la presse libertaire à Cuba, entre autres choses. La plupart des articles ont été publiés sur ce blog.

Sur ce lien le fichier pdf : Chaboteur_numero7_fevrier2014  (n’hésitez pas à vous abonner)

A diffuser sans modération !

ESPAGNE : DROIT A L’AVORTEMENT !
(traduction du communiqué de la Confederacion Nacional del Trabajo, publié par la CNT-AIT Clermont-Ferrand)

Pour n’importe quelle femme le droit à l’avortement (dans des conditions sans risques pour sa santé) est un droit indéniable et une décision qui ne regarde qu’elle-même. Cela implique le fait de pouvoir régir sa vie et son corps, librement, sans  questionnement d’ordre social et encore moins religieux. Mais parler de l’avortement soulève d’autres questions qui touchent l’ensemble de la société, et non seulement les femmes, en relation avec la domination que le pouvoir exerce sur nous, en plus d’affecter le développement de nos vies sexuelles et le modèle de société qui serait la notre.

Cela implique un dialogue sur le respect, l’égalité, le droit de décision, le modèle familial, la maternité , la paternité, l’épanouissement sexuel, la planification familiale, ainsi que les méthodes de contraception et bien entendu l’éducation sexuelle. Tous ces thèmes, qui touchent l’ensemble de la société, servent à établir les bases de notre relationnel et à rompre les barrière des genres. Permettre que «d’autres» contrôlent ce droit et décident de mener ou non à terme une grossesse, sous-entend tolérer une contrainte et une domination
inacceptable exercée directement sur la moitié de la population. Cela va bien plus loin que le simple avortement. On nous impose, par exemple, une maternité hétérosexuelle, alors qu’on la refuse à d’autres (gays, lesbiennes, trans…) ou un modèle de famille concret. Ce que veulent les dirigeants qui nous dominent c’est perpétuer une famille patriarcale et hétérosexuelle, maintenir un contrôle et une domination qui les rassurent. Cette idée se trouve renforcée si nous tenons compte du fait que l’épanouissement sexuel est réprimé puisque les gens ne sont éduqués ni sexuellement ni dans le respect de l’égalité, et que dans le cas où une éducation sexuelle minimale existe, cela est encore plus nuisible car elle ne fait que renforcer les idées répressives. L’augmentation des violences machistes entre adolescents devient monnaie courante ainsi que les agressions homophobes. Si nous constatons que ni la prévention des grossesses ni l’éducation sexuelle ne sont une priorité politique et que les moyens de contraception ne sont pas à la portée de toutes les bourses, nous pouvons affirmer qu’avec cette nouvelle loi sur l’avortement, l’État espagnol impose la «maternité» à toute femme enceinte ne désirant pas devenir mère.

Historiquement, ceux qui exercent ou prétendent exercer un pouvoir, les dirigeants, capitalistes ou non, alliés avec tous les religieux, ont toujours voulu contrôler nos corps, notre sexualité et les résultats de son développement. Le sexe, la grossesse, l’avortement, le mariage, le modèle de famille – monogame ou polygame -, l’hétérosexualité… ont toujours été dirigés ou imposés. Pourquoi ont-ils peur de l’épanouissement de nos corps ou de notre sexualité en général et de celui des femmes en particulier ? Se pourrait il que cet épanouissement fasse trembler les bases du système dominant ? S’il est vrai que l’épanouissement d’une vie sexuelle saine, sans entraves, sans dominations, avec des relations basées et fondées sur le respect et la reconnaissance de la différence, est révolutionnaire en soi, elle devient fondamentale pour mener à bien le développement de n’importe quel processus de transformation sociale.

En partant de ce constat, revendiquer l’avortement libre est , pour nous anarchosyndicalistes, indubitable. Nous réclamons le droit, pour toutes et tous, de décider de notre corps et de contrôler nos vies. Réclamer l’avortement libre est fondamental dans la lutte contre tout type de domination et permettrait de profiter de nos corps sans entraves, c’est la voie vers une sexualité libre et respectueuse. Ainsi les hommes et femmes ne souffriraient plus l’aberration d’une maternité ou paternité imposée. Autrement dit d’une famille imposée.

POUR LE DROIT A L’AVORTEMENT LIBRE ET GRATUIT, EN ESPAGNE COMME PARTOUT !

[España en el corazón] Action de solidarité internationale à Besançon

Nous relayons cet article paru sur le Jura Libertaire :

Aujourd’hui a eu lieu une action au consulat honoraire espagnol de Besançon, avec des autocollants, affiches et tags sur la porte, contre la domination religieuse, la répression (particulièrement celle visant actuellement les grévistes, les manifestants et les femmes), l’austérité et les coupes dans les budgets sociaux, les frontières ; et pour la liberté d’avortement, la solidarité internationale, la grève générale, la lutte anarchiste et féministe.

https://i0.wp.com/juralib.noblogs.org/files/2014/01/2.jpg

Sur la question de la pénalisation de l’avortement en Espagne, des manifestations ont eu lieu à Lille, Lyon et Clermont-Ferrand.

Reçu le 18 janvier 2014

 

Hoy hubo una accion al consulado honorario español de Besançon (France), con pegatinas, carteles y grafites en la puerta, contra la dominacion religiosa, la represion (especialmente la contra los huelguistas perseguidos, manifestantes y la contra las mujeres), la austeridad y los recortes sociales, las fronteras ; y para la libertad de aborto, la solidaridad internacional, la huelga general, la lucha anarquista y feminista.

Sobre la cuestion de la penalisacion del aborto, hubo manifestaciones en Lille, Lyon y Clermont-Ferrand.

https://i0.wp.com/juralib.noblogs.org/files/2014/01/1.jpghttps://i0.wp.com/juralib.noblogs.org/files/2014/01/3.jpghttps://i0.wp.com/juralib.noblogs.org/files/2014/01/4.jpghttps://i0.wp.com/juralib.noblogs.org/files/2014/01/5.jpg

https://i0.wp.com/juralib.noblogs.org/files/2014/01/6.jpg

https://i0.wp.com/juralib.noblogs.org/files/2014/01/7.jpg